Nathaniel G. Cubbins That's my name, deal with it Inside the Fire ▐†▌Age : 41 ▐†▌Messages : 12577 ▐†▌Nom Réel : Gabriel ▐†▌Musique : Awake & Alive - Skillet ▐†▌Citation : « It began with an ending. We were fighting for the world. My desire Never ending. The race the race. » ✤ MY DREAM ✤ Le Statut Rp: Les Capacités & Failles: Les Rumeurs: « Votre Incandescence. » | Sujet: Killing Moon Sam 24 Nov - 20:25 | |
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KILLING MOON. Though I know it must be the killing time, unwillingly mine.
« i'm so real that i'm unreal. » Stefani Germanotta.
Le cœur comme une bombe à retardement. La frénésie du TIC TAC irritant. Des illusions à profusion. Elle s'en nourrit pour survivre à ce trop plein de brutalité qui l'entoure. On dit qu'elle se fait appelé réalité. À l'intérieur de son crâne, c'est la guerre. Fragments de névrose qui éclatent ses neurones comme si on lui tirait dessus avec un colt. L'irréel qui devient réel. La folie qu'elle proclame comme vérité. Les macchabées que son cerveau imagine prennent vie. La mort se révèle et lui injecte le paradis dans les veines. Écrire pour s'enfuir. Elle attrape son carnet, le gardien de ses psychoses et elle laisse le sang du stylo s'écouler sur le papier crucifié. Balafré par des ratures, des écorchures que son coma blanc a laissé derrière lui. Dans cette obscurité là, les langues acides lui brûlent l'âme. L'encre s'évade et l'imaginaire insolite s'implante dans la pourriture de ses os ou de ce qu'il en reste. Personne ne viendra la sauver dans ce trou. Dans les catacombes de sa propre démence. Les faisceaux lunaires l'accompagnent dans sa chute neurologique. Ils observent les meurtres de la torturée. Les Enfers en jaillissent. Elle libère les damnés à travers ses lettres, ses mots et ses phrases. Tout ce que l'on peut voir d'ici, c'est une ombre. Une ombre déchirée par le vide. La calligraphie de ses lettres hurle la violence qu'elle n'a jamais pu anéantir, la passion qui ravage ses entrailles et la folie qui la tient au silence. Dans cette inconscience psychédélique, les désillusionnés sont aveugles et la vérité se cache au creux des rêveurs. Ceux-là ont accès à l'inaccessible. Ces iris pleins d'étoiles voient des vérités éphémères que les regards délavés ne verront peut-être jamais. Mais l'illusion est-elle meilleure que la lucidité ?
Do you live, do you die, do you bleed, for the fantasy ?
RÉDIGÉ PAR INTODUST. POUR THE KILLING MOON. REPRODUCTION INTERDITE.
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